8.1.25
Voilà une société qui utilise le même signe depuis plusieurs années (sans l’avoir enregistré à titre de marque, ou tardivement). Tous ses produits ou services arborent ce signe, les consommateurs le connaissent et la société a un budget croissant pour le marketing de ce dernier.
Sauf que voilà, le jour arrive où une lettre de mise en demeure est déposée dans la boîte aux lettres. La raison ? Une marque antérieure enregistrée identique ou très similaire au signe, désignant des produits et/ou services identiques.
S’il est possible, dans certains cas, d’apporter une défense efficace même dans des cas qui paraissent désespérés, parfois pas le choix : il faut changer de signe.
Outre les dédommagements en contrefaçon que le titulaire de la marque antérieure pourrait réclamer, il faut ajouter :
Mais le pire, c’est les coûts d’image, puisque c’est un nouveau nom que verront les consommateurs. Et ça, c’est inestimable.
Comment prévoir ce risque avant même qu’il arrive ?
Même si j’assiste régulièrement des sociétés dans le rebranding, car le signe qu’elles avaient choisi était similaire à une marque antérieure, je préfère éviter cela et voir le risque en amont.
Pour cela, j’effectue une recherche de disponibilité de la marque. J’identifie l’ensemble des risques, détermine s’ils sont bloquants ou pas, et élabore une stratégie pour rendre l’opération sans risque (ou en limiter fortement les risques).
Comme le dit le dicton : mieux vaut prévenir que guérir.